Pour cette année 2019-2020 poursuit son séminaire mensuel transversal DEIS « Design Et Innovation Sociale ».
Le séminaire a lieu le jeudi sur le site Hoche de l’Université de Nîmes, en salle 111.
L’entrée est libre et gratuite dans la limite des places disponibles.

> Adresse > Plan d’accès


Jeudi 17 octobre 2019, de 14h00 à 16h00
Enjeux d’aménagement du territoire et de prospective autour de la maîtrise foncière. Réflexion critique sur les méthodes d’observation et dispositifs de gestion du foncier

Intervenantes :

  • Laure Casanova Enault, Maître de conférences en Géographie & Aménagement, Avignon Université – UMR CNRS ESPACE 7300
  • invitée par Béatrice Gisclard

Alors que la maîtrise de la consommation foncière est un objectif partagé par les acteurs de l’aménagement, son application effective se révèle difficile à mettre en œuvre. Les pratiques de gestion privée et publique du foncier se sont effet historiquement réalisées en faveur d’un développement urbain très consommateur d’espace et l’arsenal législatif à disposition pour le contenir doit encore démontrer son efficacité. Nous analyserons comment et à quelles conditions, l’information territoriale, foncière en particulier, peut s’insérer dans un dispositif participatif et améliorer ainsi la gestion foncier.


Jeudi 14 novembre 2019, de 14h00 à 16h00
Étudier la métropolisation peut-il devenir un projet ?
le cas de la recherche POPSU Montpellier
.

Intervenants :

  • Laurent Viala, maître de conférences à l’École nationale supérieure d’architecture de Montpellier
  • invité par Bélinda Redondo & Thomas Watkin

Le titre donné à cette séance du séminaire laisse entrevoir la possibilité de confier à l’acte de recherche, et donc au chercheur, une mission étendue puisque ne le limitant pas à la production de connaissances nouvelles à partir d’un objet sciemment construit, mais lui demandant de prendre part au changement non en tant qu’acteur de plein droit (que son statut de citoyen peut lui offrir), mais comme co-organisateur des conditions du changement. Cette perspective rejoint tout ou partie des préoccupations de recherche portées par l’E.A. PROJEKT. Autrement dit, articuler l’objet de la recherche à l’action par le projet c’est-à-dire agir sur le contexte qui vient dynamiser l’objet que le chercheur est parvenu à isoler pour mener sa recherche. Une approche réflexive est donc mobilisée afin de mieux cerner la possibilité de voir le programme de recherche POPSU Métropoles (dont les contours seront dressés) et précisément la plateforme locale mise en place à Montpellier (qui elle-même fera l’objet d’une description), devenir l’outil de mise en projet du territoire. Comment passer d’un processus de connaissance du territoire par l’étude d’un phénomène le déterminant (la métropolisation), à une démarche de projet contribuant au développement équilibré dudit territoire, et donc pouvant prétendre impacter positivement le phénomène à l’origine de la recherche ?

Pour avoir plus d’information sur cette séance cliquez ici

 


Jeudi 12 décembre 2019, de 14h00 à 16h00
Réflexion sur les défis et les enjeux du design dans les services publics

Intervenante :

  • Caroline Gagnon, Professeure agrégée à l’École de design de l’Université Laval.
  • invitée par Marie-Julie Catoir-Brisson

Ces dernières années, la capacité transformatrice du design est réclamée dans les sphères de l’action publique. Dans ces contextes, le design est considéré comme une démarche à la fois créative et participative qui offrirait des solutions originales et intégrées pour améliorer les services publics. Ainsi, le design se développe sur la base du pari d’établir un recentrage des préoccupations des projets ou des processus publics sur le citoyen. Le design mettrait alors en chantier les désirs de changement des individus et des institutions de manière à l’organiser, l’ordonnancer et le matérialiser. Face à cet engouement pour ces approches reconfigurant les expertises des services publics, la communication tentera de réfléchir aux défis de légitimité du designer pour orienter, influencer ou encore infléchir la décision publique en faveur du bien commun.


Jeudi 23 janvier 2020, de 14h00 à 16h00
Artisanat électronique : enquête sur les « Docteurs Smartphone » en Suisse

Intervenant :

  • Nicolas Nova, HEAD – Genève (Haute Ecole d’Art et Design, Genève)
  • invité par Lucile Haute

Nicolas Nova présente une recherche menée en collaboration avec Anaïs Bloch.
Bien que les appareils électroniques tels que les smartphones sont souvent perçus comme le parangon d’une obsolescence rapide des objets techniques dans la société de consommation, nous pouvons tous constater l’émergence rapide d’une nouvelle économie de réparation, tant dans les pays occidentaux que dans le reste du monde. Cette tendance se reflète premièrement dans la présence de nombreuses boutiques de réparation, même dans les pays occidentaux comme la Suisse ou la France, et en second lieu, par l’attention croissante portée aux ateliers de type hackerspace, fab lab et autres « repair cafés ». Si les interventions réalisés dans ces espaces concernent en partie la remise à neuf et la résolution de problèmes matériels (écrans cassés, boutons endommagés), d’autres consistent à résoudre les problèmes logiciels (mises à jour, installation d’applications, configuration d’appareils, récupération de données) mais aussi à offrir des conseils aux utilisateurs (par exemple l’utilisation de batteries ou de mémoire). Sur la base d’une enquête de terrain dans des ateliers de réparation de smartphones et hackerspaces en Suisse, ce livre décrit les activités des experts en réparation (« Doctor Smartphones ») ainsi que leurs implications pour la conception de produits et services numériques. L’hypothèse développée dans ce travail consiste à décrire ces lieux de réparation comme offrant une vision alternative à la définition de l’innovation souvent associé à des lieux de technologie telle que les entreprises et start-ups de la Silicon Valley : une innovation « silencieuse » et plus tournée vers la durabilité des objets techniques.


Jeudi 13 février 2020, de 14h00 à 16h00
Jeunes chercheur·e·s : méthodologie et innovation.

Intervenant·es :

  • Émeline Cusenier et Joris Cintéro
  • invitées par Manon Ménard, Stacie Petruzzellis et Karen Polesello

Quelles méthodologies pour la recherche doctorale ? Voilà la question à laquelle ce séminaire sera dédiée. À la croisée de plusieurs chemins, la recherche en design s’inspire, se construit et s’élabore dans une dimension interdisciplinaire. De jeunes doctorant·e·s nous présenterons leurs recherches et méthodologies, en abordant des travaux qui portent sur des thématiques sensibles au design : de son enseignement à la notion d’innovation pédagogique.

Émeline Cusenier est professeur de lycée professionnel, en « Arts appliqués et cultures artistiques ». Elle est également doctorante à Aix-Marseille Université (école doctorale « Cognition, Langage, Éducation ») et membre du programme de recherche « Geste créatif et activité formative » (GCAF) au sein de l’équipe d’accueil en Sciences de l’éducation « Apprentissage, Didactique, Évaluation, Formation » (EA4671 ADEF). Elle s’intéresse à la didactique des enseignements artistiques et à l’enseignement d’activités de création et de conception.

Joris Cintéro est doctorant contractuel en sciences de l’éducation au laboratoire Education, Cultures, Politiques à l’Université Lumière Lyon II. Dans la perspective d’une sociologie de l’action publique éducative, sa thèse porte sur la fabrication, les traductions et les effets d’une prescription – le Schéma Métropolitain des Enseignements Artistiques de la Métropole de Lyon – sur les identités professionnelles des enseignants spécialisés de la musique. Il est également co-fondateur du laboratoire junior Usages et Critiques de l’Innovation Pédagogique, rattaché au laboratoire ECP.


Jeudi 19 mars 2020, de 14h00 à 16h00
Annulée en raison de la COVID-19


Jeudi 23 avril 2020, de 14h00 à 16h00
Annulée en raison de la COVID-19


Jeudi 28 mai 2020, de 14h00 à 16h00
Annulée en raison de la COVID-19