Il nous présentera leurs actions autour de l’accueil des migrant·e·s dans la Jungle de Calais, du camp humanitaire de Grande-Synthe et des campements parisiens.
La séance, intitulée « PEROU : pour une architecture d’action entre des professionnel·le·s de l’urbain et des habitant·e·s déclassé·e·s » sera animée par
Marine Royer. Elle sera filmée et diffusée en ligne.
Entrée libre dans la limite des places disponibles.
Université de Nîmes, Site Hoche, salle 111.
Association loi 1901 fondée en septembre 2012, le PEROU est un laboratoire de recherche-action sur la ville hostile conçu pour faire s’articuler action sociale et action architecturale en réponse au péril alentour, et renouveler ainsi savoirs et savoir- faire sur la question. S’en référant aux droits fondamentaux européens de la personne et au « droit à la ville » qui en découle, le PEROU se veut un outil au service de la multitude d’indésirables, communément comptabilisés comme cas sociaux voire ethniques, mais jamais considérés comme habitants à part entière. Avec ceux-ci, le PEROU souhaite expérimenter de nouvelles tactiques urbaines – nécessitant le renouvellement des techniques comme des imaginaires – afin de fabriquer l’hospitalité tout contre la ville hostile. Alors que se généralise une politique aussi violente qu’absurde, action publique aux allures de déroute n’ouvrant que sur des impasses humaines – expulsions, destructions, plans d’urgence sans issues, placements et déplacements aveugles, etc. –, le PEROU veut faire se multiplier des ripostes constructives, attentives aux hommes, respectueuses de leurs fragiles mais cruciales relations au territoire, modestes mais durables.
Sébastien Thiéry, le 1er octobre 2012
Découvrir les actions du PEROU