Le jeudi 14 novembre 2019, de 14h00 à 16h00, dans le cadre du séminaire mensuel DEIS, nous aurons le plaisir de recevoir Laurent Viala à une séance intitulée :
Étudier la métropolisation peut-il devenir un projet ? le cas de la recherche POPSU Montpellier.
Le titre donné à cette séance du séminaire laisse entrevoir la possibilité de confier à l’acte de recherche, et donc au chercheur, une mission étendue puisque ne le limitant pas à la production de connaissances nouvelles à partir d’un objet sciemment construit, mais lui demandant de prendre part au changement non en tant qu’acteur de plein droit (que son statut de citoyen peut lui offrir), mais comme co-organisateur des conditions du changement. Cette perspective rejoint tout ou partie des préoccupations de recherche portées par l’E.A. PROJEKT. Autrement dit, articuler l’objet de la recherche à l’action par le projet c’est-à-dire agir sur le contexte qui vient dynamiser l’objet que le chercheur est parvenu à isoler pour mener sa recherche. Une approche réflexive est donc mobilisée afin de mieux cerner la possibilité de voir le programme de recherche POPSU Métropoles (dont les contours seront dressés) et précisément la plateforme locale mise en place à Montpellier (qui elle-même fera l’objet d’une description), devenir l’outil de mise en projet du territoire. Comment passer d’un processus de connaissance du territoire par l’étude d’un phénomène le déterminant (la métropolisation), à une démarche de projet contribuant au développement équilibré dudit territoire, et donc pouvant prétendre impacter positivement le phénomène à l’origine de la recherche ?
Laurent Viala, maître de conférences à l’École nationale supérieure d’architecture de Montpellier, est géographe, urbaniste. Développées au sein du Laboratoire Innovation Formes Architecture Milieux (LIFAM), ses recherches portent sur les relations complexes qui lient en une même destinée métropole et territoire, deux concepts/réalités guidés par des principes parfois contradictoires. Dans ce premier champ de connaissance, il assure la responsabilité scientifique de la plateforme montpelliéraine constituée à l’occasion du programme de recherche POPSU Métropoles (plateforme d’observation des projets et stratégies urbaines). Il consacre également une partie de ses activités à l’étude des imaginaires architecturaux et urbains, et des conditions de leur formation qu’ils soient développés à l’appui de projets bien réels ou mobilisés par la création littéraire, notamment.
La séance sera animée par Bélinda Redondo et Thomas Watkin.
Entrée libre dans la limite des places disponibles.
Université de Nîmes, Site Hoche, salle 111.
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