Gabriel Martinaud
DOCTORANT
Gabriel Martinaud est doctorant en géographie aux laboratoires Projekt et Chrome de Nîmes Université. Sa thèse est co-dirigée par Alessandro Zinna (Projekt) et Mathieu Gaulène (Chrome).
Gabriel Martinaud est doctorant en géographie aux laboratoires Projekt et Chrome de Nîmes Université. Sa thèse est co-dirigée par Alessandro Zinna (Projekt) et Mathieu Gaulène (Chrome). Elle porte sur la construction d’une géosémiotique de l’accident nucléaire de Fukushima Daiichi à travers l’analyse des dispositifs mémoriels mis en place pour commémorer l’accident nucléaire et ses conséquences à la suite du triple désastre du 11 mars 2011. A la jonction entre géographie, sémiotique et anthropologie de la mémoire, ce travail repose sur une méthodologie interdisciplinaire faisant appel à la cartographie, à l’enquête sociologique ou encore à l’analyse des ensembles sémiotiques. En s’intéressant aux << traces >> de l’accident nucléaire, l’objectif est de remonter la piste d’une grammaire spatio-culturelle du désastre technologique qui échappe encore aux recherches.
Après un début de parcours universitaire en histoire de l’art à l’Ecole du Louvre puis en études nordiques à Sorbonne-Université (Paris), il poursuit en licence pluridisciplinaire (sciences humaines et sociales) à l’Université Toulouse 2 Jean-Jaurès, sur le campus de Foix (Ariège). Les deux années suivantes seront dédiées à la validation d’un Master Gestion du territoire et développement local, mention Ruralités dans les Nords et les Suds. Le mémoire de M1 sera consacré à la question de l’accès à l’eau des éleveurs en pastoralisme dans un contexte de changement climatique dans le gouvernorat de Sousse, Tunisie. Ce mémoire fait suite à la réalisation d’un stage sur le terrain durant trois mois.
Le mémoire de M2, intitulé << Radioactivité dans l’oubli : Penser la mémoire du risque et l’intégration territoriale d’un site contaminé à l’aune des théories de la recherche-création >> s’intéressait à l’inscription territoriale d’un site post-minier uranifère situé dans le Puy-de-Dôme et du dispositif CNRS interdisciplinaire mis en place pour l’étudier. A travers les théories de la Recherche-Création, l’objectif était d’établir la pertinence des projets arts-sciences comme passerelles entre artistes, chercheurs en sciences humaines et sociales et chercheurs en sciences expérimentales.
Articles d’ouvrage collectif
Martinaud, G., Becerra, S., Chardon, P., Mallet, C., Les traces de l’ancienne exploitation d’uranium de Rophin (Puy-de-Dôme) : ou comment hériter de communs négatifs confinés ?, in Le tour du Monde en 80 mines, Editions IRD (à paraître), 2025-2026
Communications dans un colloque
Martinaud, G., « Une mine dans l’oubli : à l’interface entre recherche scientifique et pratiques artistiques », communication présentée lors du colloque Sciences, innovation sociales et démocratie : savoirs partagés et actions collectives pour projeter le territoire de demain (CISCA), Aubière, 11-12 juin 2025
Courriel : gabriel.martinaud@unimes.fr
LinkedIn : www.linkedin.com/in/gabriel-martinaud-a77179266

