Lucile Haute, maitresse de conférences en design et culture numériques au sein du laboratoire PROJEKT et chargée de mission Culture de l’université de Nîmes, a coordonné en collaboration avec Allan Deneuville, doctorant en littérature à l’EUR ArTeC, le numéro 22 de la revue « Formules », revue indépendante consacrée aux nouvelles formes d’écriture publiée par les Presses Universitaires du Nouveau Monde. Ce numéro est dédié aux Littératures, performances et technologies.
Présentation du numéro :
Si les outils et technologies numériques sont désormais intégrés et invisibles dans les domaines les plus triviaux ou les plus nobles de nos vies, ils donnent néanmoins lieu à des pratiques artistiques d’appropriation, de détournement, d’expérimentation et de création qui peuvent être abordées d’un point de vue poétique aussi bien que critique. Comment ces pratiques se déploient-elles dans le champ de la littérature – dont le véhicule principal est le livre, chargé d’un imaginaire de stabilité et de pérennité ? et plus précisément encore : dans la littérature au croisement de la performance – domaine du fugitif, hic et nunc ? Abordé selon des perspectives esthétiques, poétiques ou critiques, ce champ problématique, à la rencontre des littératures, performances et technologies – entendues chacune dans un sens pluriel – s’avère particulièrement fertile. L’étude des liens entre littératures et performances, entre performances et technologies ou littérature et numérique, ayant donné lieu ces dernières années à une production abondante, il s’agit, dans ce numéro de Formules d’aborder des travaux se développant au croisement triple entre littératures, performances et technologies afin de faire apparaître certaines problématiques, angles morts ou sujets pluridisciplinaires encore peu développés et dont nous nous attacherons ci-après à mettre en exergues quelques traits saillants.
La présentation du numéro est disponible sous ce lien : FORMULES22-EXTRAIT
Avec les contributions de Sabine Teyssonneyre, Anthony Rageul, Stéphanie Roussel, Yann Trividic, Colette Tron, Bérénice Serra et Gianni Gastaldi, Rémi Forte, Jan Baetens, Lucille Calmel et Macklin Kowal, Agnès Villette, Saemmer Alexandra et Valérie Pihet.
Conception graphique et éditoriale : Le volume compte 354 pages et 14 contributions, les unes théoriques, les autres relevant de recherche-création, certaines mises en forme par les contribut·eurices, d’autres par Lucile Haute avec des logiciels et typographies libres.
Comité scientifique du numéro : Jan Baetens, Jeff Barda, Gilles Bonnet, Vincent Broqua, Marie-Julie Catoir-Brisson, Véronique Cnokaert, Claire Cornillon, Allan Deneuville, Erika Fülöp, Gabriel Tremblay-Gaudette, Anais Guilet, Lucile Haute, Claire Larsonneur, Emmanuel Mahé, Anthony Masure, Arnaud Regnauld, Marine Riguet, Gilles Rouffineau, Stéphanie Sagot, Saemmer Alexandra, Jean-Jacques Thomas, Nolwenn Tréhondart, Marcello Vitali-Rosati, Nathanaël Wadbled, Gwenola Wagon.